Construit en 1647 pour le marchand Antoine Poignant, beau-père du sculpteur Jacques Fossé.
Archives de catégorie : Quartier Mazarin
Hôtel Paul Arbaud
Hôtel de Caumont
Ou de la tour d’Aigues, ou de Réauville
C’est sur les plans originaux du grand architecte parisien, Robert de Cotte, que fut bâti cet hôtel. En 1714, quand François Rolland de Tertulle, seigneur de Réauville, marquis de Cabannes, président à la Cour des Comptes, entreprit la construction de son hôtel dans le quartier Mazarin.
Hôtel de Foncuberte
n°10 rue Frédéric Mistral
Ou Arnette de La Charlonny
Construit au XVIIème siècle, remanié au XVIIIème siècle et aujourd’hui complètement transformé pour une création de copropriété.
Hôtel de Foncuberte
n°1a rue Frédéric Mistral
Ou Arnette de La Charlonny
Construit au XVIIème siècle, remanié au XVIIIème siècle et aujourd’hui complètement transformé pour une création de copropriété.
Hôtel Dugrou
n° 25 rue Roux-Alphéran
Ou de Palerme, ou d’Albert
Construit au début du XVIIème siècle par André Georges Dugrou, trésorier général des Etats de Provence, puis receveur général des Domaines. Vers 1746, l’hôtel fut vendu au trésorier général du Pape en Avignon, Antoine de Palerme. Sa fille, Jeanne de Palerme, épousa Jean-Esprit d’Albert, président en la Cour des Comptes de Provence.
Hôtel de Castillon
n°23 rue Roux-Alphéran
Ou de Boyer de Bandol, ou de Bruny de La Tour d’Aigues, ou d’Albertas, ou de Grasse
Bâti au XVIIIème siècle, vers 1735, pour François de Boyer, seigneur de Bandol. Celui-ci le vendit, dès 1744, à François de Bruny baron de La Tour d’Aigues. Il passa par la suite au comte de Grasse.
Hôtel de Boysseulh
n°13 rue Roux-Alphéran
Ou de Robineau de Beaulieu, ou de Foresta
Cette grande maison, qui date du XVIIIème siècle, fut habitée au siècle dernier par le peintre Gustave de Beaulieu, né à Aix en 1801 et mort en cette même ville en 1860. Ce fut un peintre de genre et de paysages, élève de Constantin. Il a décoré dans cet hôtel un plafond « à la pompéienne ».
Hôtel de Peyssonnel
Hôtel de Ravel d’Esclapon
n°39 rue Cardinale
Construit à la fin du XVIIème siècle avec l’hôtel jumeau du numéro 37, par Jean Gastaud. Vendu en 1712 aux Ravel. Propriété de Jean de Ravel, seigneur d’Esclapon.
Hôtel de Gastaud
n°37 rue Cardinale
Ou de Foresta
Jean de Gastaud, conseiller à la Cour des Comptes, éleva à la fin du XVIIème siècle deux hôtels, aux 37 et 39 de la rue Cardinale. Au 37 ce sont ses descendants qui habiteront l’hôtel avant qu’il soit vendu aux Foresta. Le marquis de Foresta, préfet sous la Restauration, suivit en 1830 le Roi Charles X en exil à Holy Rood.
Hôtel Lieutaud
n°32 rue Cardinale
Construit au XVIIème siècle, c’est là que naquit en 1703 Joseph Lieutaud, médecin de Louis XVI.
Hôtel Daret
n°29 rue Cardinale
Immeuble construit au milieu du XVIIème siècle. Propriété du peintre Daret, vendu de son vivant.
Hôtel de Carondelet
n°17 rue Cardinale
Ou de Joursanvault-Mareilles , ou de Ruffo-Bonneval, ou de Grignan
Il fut bâti en 1670 pour Philippe Emmanuel de Carondelet, baron de Talan, et appartint avant la Révolution au marquis de La Fare, seigneur de Bonneval. En 1848 il fut acquis par le comte de Grignan et passa ensuite aux Joursenvault-Mareilles.
Hôtel de Coriolis de Rousset
n°15 rue Cardinale
Ou de Giraud d’Agay
Hôtel construit au XVIIIème siècle pour les Coriolis. Au XIXème siècle, propriété des Giraud d’Agay, il fut par la suite acheté par la famille Aubert.
Hôtel de Simiane
n°17 rue Goyrand
Ou de Grignan, ou de Villeneuve-Vence
Edifié au début du XVIIIème siècle par François d’Albert et par son fils Marc Antoine, tous deux conseillers au Parlement. Il fut acheté en 1730 par Pauline de Simiane, petite-fille de madame de Sévigné, qui y vécut jusqu’en 1737. Veuve du marquis de Simiane, elle partageait son temps entre son hôtel d’Aix et sa bastide de Belombre à Marseille. Dans cet hôtel, en 1772, Emilie de Marignane logeait chez sa grand-mère, la douairière de Marignane, qui elle-même résidait chez son amant le marquis de Villeneuve Vence. L’hôtel passa par les femmes aux Fauris de Saint-Vincent, puis aux Villeneuve Vence. Dans la première moitié du XIXème siècle il appartenait à Alexandre de Périer.
Hôtel de Galliffet
n°15 rue Goyrand
Ou de Léotard d’Entrages
Bâti au début du XVIIIème siècle par Jean Léon de Léotard, seigneur d’Entragues. Par le mariage de sa petite-fille il passa aux Galliffet, seigneurs du Tholonet.
Hôtel de Cabanes
n°13 rue Goyrand
Charmant petit hôtel à façade à deux travées, construit au XVIIIème siècle pour Balthazar Melchior de Cabanes, baron de Viens, conseiller au Parlement de Provence.
Hôtel de Gaufridi
Hôtel de Félix du Muy
n°9 rue Goyrand
Ou Joseph Honoré
Construit vers 1693 pour Joseph Honoré, expéditionnaire en cours de Rome. Il fut modifié pour Jean-Baptiste de Félix, marquis du Muy, conseiller au Parlement, devenu en 1735 sous-gouverneur du dauphin, fils de Louis XV.
Hôtel de Montvalon
n°7 rue Goyrand
Ou La Garde
Cet hôtel a appartenu au début du XVIIIème siècle à André de La Garde, procureur général au Parlement de Provence, puis à son neveu, André de Barrigue de Montvalon, conseiller au Parlement de Provence, mort en 1769.
Hôtel de Tressemanes-Chasteuil
n°5 rue Goyrand
Ou de Coriolis de Limaye, ou de Bausset, ou Borely
Bâti par Joseph de Tressemanes-Chasteuil, conseiller au Parlement, qui le vendit en 1736 à Joseph de Coriolis, baron de Limaye, seigneur de la Bastide Jourdans. Le département des Bouches-du-Rhône l’acquit à l’époque du Concordat pour loger les archevêques d’Aix. Mgr Champion de Cicé y vécut et y mourut en 1810. Ensuite propriété de l’excentrique procureur général Borély, qu’on pouvait surprendre chevauchant un cheval de bois dans son salon ou plongeant dans un immense cuvier d’eau froide pour se maintenir en bonne santé. En 1847, démis de ses fonctions, il s’adonna à l’élevage des porcs dans les environs de Gardanne. Anglomaniaque, ami intime de lord Brougham qui lança la Côte d’Azur, il avait donné le nom de New Porcell à son élevage. «On le voyait, écrit Mistral, entrer dans la ville à cheval, conduisant fièrement un troupeau de porcs anglais».
En 1842 l’hôtel fut acquis par le marquis de Beausset.
Hôtel de Lagoy
n°3 rue Goyrand
Ou de Reboul de Lambert, ou de Castellane-Majastre
Bâti à la fin du XVIIIième siècle pour Henri de Reboul-Lambert, conseiller à la Cour des Comptes. Avant la Révolution, l’hôtel passa au comte de Castellane Majastre. En 1812 il sera acquis par Louis-Xavier de Meyran, marquis de Lagoy.
Hôtel Bonnet de la Baume
n°2 rue Goyrand
Sa construction fut entreprise en 1786, quelques années avant la Révolution, par Joseph Philippe Bonnet de La Baume, conseiller au Parlement depuis 1766.
Hôtel Dedons de Pierrefeu
n°14 rue Mazarine
Ou de Châteauneuf, ou de La Tour du Pin, ou de Clapiers, ou Guillibert de la Lauzière
Propriété des Châteauneuf au XVIIème siècle, reconstruit au milieu du XVIIIème siècle par Esprit Dedans de Pierrefeu, chevalier de Saint Louis et maréchal des Camps et Armées du Roi.
Hôtel de Marignane
n°12 rue Mazarine
Ou d’Albert, ou de Boyer de Bandol
Construit à la fin du XVIIème siècle pour François et Marc Antoine d’Albert. Il fut vendu vers 1745 à Joseph Marie de Cavet, marquis de Marignane.
Hôtel de Ribbe
n°10 rue Mazarine
Ou de Ricard de Saint-Albin, ou de Pazery de Thorame
Bâti à la fin du XVIIème siècle ou au commencement du XVIIIème pour Pierre de Ricard, seigneur de Saint-Albin, reçu en 1708 président de la Chambre des Enquêtes du Parlement. Pierre de Ricard, seul, sans enfant, loua l’hôtel au marquis de Vibraye et à sa femme née Grignan, puis en 1728 à Louis Palamède de Forbin, marquis de Solliès. En 1756 Claude François de Forbin-la Barben acheta l’hôtel et le revendit en 1774 à Pierre Symphorien de Pazery, conseiller au Parlement. En 1830 l’hôtel fut acquis par madame de Ribbe, qui y accueillit son frère, Mgr de Miollis, évêque de Digne en 1838.
Hôtel de Bezieux
n° 8 rue Mazarine
Ou de Rissy ou de Longchamps
Construit dans les dernières années du XVIIème siècle pour Alphonsine de Rissy, épouse de Joseph de Navarrin et de Longchamps. Il fut acheté en 1712 par Balthazar de Bézieux, magistrat à Aix.
Hôtel de Garidel Thoron
Oratoire Saint Joseph
Oratoire Vierge au Sceptre Fleuri
Oratoire Vierge à l’Enfant
Oratoire Vierge à l’Enfant
Oratoire Vierge à l’Enfant
Oratoire Saint Roch et son Chien
Hôtel de Boisgelin
Hôtel d’Olivari
Ou Silvecane, ou Revest de Montvert, ou Pignet-Guelton, ou de Chénerilles, ou Paradis
Construit pour Claude Paradis, marchand tapissier, au milieu du XVIIème. Deux avocats, les frères Silvecane, firent construire cet hôtel dans la deuxième moitié du XVIIème siècle et le vendirent en 1695 au conseiller Pierre de Revest, sieur de Montvert. Cent ans plus tard il était acquis par Jean Baptiste de Pignet Guelton, seigneur de Saint Martin. Au cours du XIXème siècle il passa dans la famille d’Olivari et de Chenerilles.
Hôtel Cieubert
Hôtel Dubosc
Hôtel Eyssautier
Hôtel de Villeneuve d’Ansouis
Hôtel de Valori
Hôtel bâti peu après 1750 par Joachim de Beausset, seigneur de Roquefort, dont le fils sera archevêque d’Aix de 1817 à 1829. Plus tard l’hôtel passera aux Valori.
Oratoire Vierge à l’Enfant
Hôtel Sallier
n° 43 rue Roux-Alpheran
Construit au milieu du XVIIIème siècle, il appartint au XIXème siècle au maire d’Aix Adolphe Sallier.
Oratoire Vierge
Hôtel Ripert de Monclar
n°35 rue Roux-Alphéran
Ou Bourguignon de Fabregoules, ou d’Astros ou Silvy
Le greffier aux comptes Jacques Silvy commanda les travaux de sa maison en 1693. Propriété du président Ripert de Mondor, qui le vendit en 1772 à Jean Baptiste Bourguignon, puis aux d’Astros.
Hôtel de Pigenat
Hôtel de Saizieu
Ou de Barthelemy de Saizieu, ou Daret, ou de Gardane
Habité au XVIIème siècle par Daret, qui le vendit en 1665 mais continua à l’habiter jusqu’en 1668. Acquis ensuite par la famille Saizieu.
Eglise Saint Jean de Malte
Oratoire Vierge en Prière
Oratoire Vierge à l’Enfant
Place des Quatre Dauphins/rue du 4 Septembre
Elle date du XVIIIe siècle. Elle n’est pas d’origine, car l’originale était plus grande. L’enfant est à droite.
La version actuelle date de 2015.
La version ci-après de l’oratoire n’est plus présente, suite à la chute d’un des arbres de la place des Quatres Dauphins. (voir article de la Provence du 1 juin 2013 ci-après Un arbre s’écroule… – La Provence – 1 juin 2013)
Fontaine des 4 Dauphins
La fontaine édifiée en 1667 fut décorée par le sculpteur J.Claude Rambot. Elle est un authenti- que témoignage de l’Art Baroque et du style italien. Située dans le quartier Mazarin
Située au coeur du quartier Mazarin, au centre d’une Place dont elle complète merveilleuse- ment l’harmonie, cette fontaine fut achevée en 1667 et on lui donna d’abord le nom de St Michel en l’honneur du Cardinal. 4 dauphins à gueules grimaçantes crachant de l’eau, soutiennent un petit obélisque dont le sommet fut orné successivement par une fleur de Lys, une croix de Malte et une pomme de pin.
Elle a été restaurée en 2015.
Photos avant la restauration de 2015.