Plan créé à partir du livre Histoire d’Aix-en-Provence édition Presses Universitaires de Rennes 2020 (page 43)
Les différentes mises au jour
Haut empire
Enceinte
De la porte d’Arles, vers le nord.
Les fouilles de 1953-54 de F. Benoit dans le Clos du Prieuré (occupée par l’immeuble « Le Montaigne »), puis dans l’enclos des Dames du Saint-Sacrement, ont permis la reconnaissance, par sept sondages, d’un mur de direction nord-sud interprété comme le rempart de la ville. (Atlas topographique des villes de gaule Méridionale -1- Aix-en-Provence)
Monuments publiques
De la porte d’Arles vers le centre-ville.
Les fouilles de 1843-44 de E. Rouard, provoquées par la construction d’un vaste bassin dans l’enclos du couvent du Saint-Sacrement. Découverte d’un stylobate de direction est-ouest, sur 60 m de long, délimitant une aire dallée en pierre de taille. Les vestiges ont été réenfouis, mais les principaux éléments d’architecture et les fragments d’épitaphes sont entrés dans les collections du musée Granet.
L’amphithéâtre
Avant 1572, mention de vestiges d’un théâtre, désormais couvert de gravats et de terre.
1588-89, mention de quelques antiquités découvertes hors la ville, qui semblent avoir été un lieu où l’on faisait combattre des bêtes, où on jouait jeux des anciens Romains.
1718, annotations écrites faites par de Haitze en marge d’un exemplaire de l’Histoire d’Aix de Pitton ayant appartenu à J. Pourrière. Mention à l’occasion de travaux réalisés en 1718.
1769, après avoir démoli la chapelle (Sainte-Croix), on trouva non loin de là des voutes sous terre d’une grande étendue.
1806-1807, « J’ai vu lors des fouilles que M. de Joannis a faites dans sa propriété, des murailles très épaisses, à dix pieds de profondeur, dont une partie était en forme circulaire. »
1990, sondages de reconnaissance, en préalable à une opération d’urbanise projetée, puis abandonnée. Mise à jour de constructions qui relèvent sûrement de l’édifice public.
Notre-Dame de la Seds
1521, découvertes fortuites lors de la reconstruction de l’église, dans le sol la présence des fondations des églises précédentes, antre autre de grandes et grosses colonnes de granit gris, appartenant à l’architecture romaine.
1780-81, découvertes fortuites à l’occasion de creusement de caveaux funéraires.
1839, découvertes fortuites à l’occasion de plantation d’un bosquet dans l’enclos des Dames du Saint-Sacrement. Les vestiges ont été apparemment réenfouis, mais un chapiteau corinthien et un élément de soffite ont été déposés au musée Granet.
1851, trouvaille fortuite, d’un chapiteau corinthien en pierre de Calissanne. Ila été déposé au musée Granet
1951, découverte fortuite lors de travaux de raccordement de réseaux.
Enclos de Mazenod
14 avenue de Lattre de Tassigny
1866, fouille de la Société Française d’Archéologie. « restes de murailles antiques, un bloc sillonné par une rainure profonde, une base de colonne d’un style remarquable ont été fixé principalement l’attention des visiteurs ». Les vestiges ont apparement été réenfouis.
Habitation
15 avenue de Lattre de Tassigny
1990, campagne de reconnaissance archéologique, en préalable à un lotissement. Mise au jour, dans la moitié orientale de la parcelle, de vestiges appartement vraisemblablement à une habitation. les vestiges ont été détruits.
Nécropole
1952, découverte fortuite à l’occasion d’un lotissement. Mise au jour, le 18 décembre, d’un sarcophage en pierre de Bibemus sans aucun ossement ni inscription. Autour, une grande quantité d’ossements. Les vestiges ont été détruits.
1953, découverte fortuite lors de terrassement préalable à l’édification du lotissement du Clos des Pins. Les terrassements ont entièrement détruit un cimetière. Les vestiges ont été détruits.
1974, entre la rue Joseph-d’Arbaud et l’avenue Alfred-Capus, lors de travaux de terrassement pour la construction d’un ensemble immobilier, mise au jour d’un sarcophage en plomb et une monnaie de Maximim (235-238). (Bertucchi 1975) A noter que pour sa part R. Ambard localise les mêmes découvertes entre les avenues Alfred-Capu et Laurent Vibert, soit une centaine de mètres plus à l’ouest.
1977, lors de l’élargissement et de la rectification du tracé de l’avenue Marius-Jouveau, mise au jour, au carrefour avec l’avenue Alfred-Capus, du « prolongement immédiat » de la nécropole pour le niveau antique. (voir 1953) Les vestiges ont té détruits.
1988, trouvaille lors d’un lotissement, 2 avenue Afred-Capus, d’une tombe à incinération et d’un mur direction est-ouest. Les vestiges ont été détruits.
1990, fouille de sauvetage, en préalable à un lotissement, 4 avenue Marius-Jouveau. Mise ne évidence d’un secteur assez lâchement occupé de la nécropole. les vestiges ont été détruits.
Antiquité tardive
Enceinte
1953-54, fouille de F. Benoit de le Clos du Prieuré (immeuble le Montaigne) puis dans l’enclos des Dames du Saint-Sacrement. Dérasement d’un mur romain. Les vestiges ont été réenfouis.
Habitations
1953-54, fouille de F. Benoit de le Clos du Prieuré (immeuble le Montaigne) puis dans l’enclos des Dames du Saint-Sacrement. Sol d’une case, avec béton de chaux assis sur la tranche arasée du rempart. Les vestiges ont été réenfouis. A 55 m à l’est du rempart, « restes de construction au sol bétonné, avec canalisation du pierre. Les vestiges ont été réenfouis.
Nécropole
1953-54, fouille de F. Benoit de le Clos du Prieuré (immeuble le Montaigne) puis dans l’enclos des Dames du Saint-Sacrement. A l’est du rempart, « presque pas de poterie. A fleur du niveau antique, quelques ossements de très jeune enfant sous une mince lause ». A l’ouest « Céramique assez abondante tuile plate. Au même niveau, ossements humains sous lauses de 2 à 3 cm de large. les vestiges ont été réenfouis.
Début du XVII siècle, trouvailles fortuites lors de travaux dans l’église N-D de la Seds. Découverte sous terre une grande quantité de tombeaux. Etat de conservation inconnu.
1990, le Clos du Prieuré (immeuble le Montaigne) puis dans l’enclos des Dames du Saint-Sacrement. Mise au jour, d’un inhumation en sarcophage orienté ouest-est. Une première cuve servait de réceptacle au défunt. Elle était couverte d’une dalle brisée elle-même surmontée d’un deuxième sarcophage fragmentaire. On peut noter la découvertes d’une inscription. Les vestiges ont été détruits.